Ne pas le voir en peinture
Philéas Abenoz
Texte de 573 000 caractères, 98 000 mots, 478 pages en équivalent papier.
Sous forme de roman d'aventure aux accents de polar, voici l'histoire d'un garçon sans qualité cabossé par la vie.
Aubin est gardien d'un immeuble dans un beau quartier parisien et se trouve confronté au meurtre d'une vieille femme indigne. Celle-ci se trouve être une peintre de renom dont les toiles sont utilisées à d’autres fins que l’art pictural.
Trafics, mensonges, dissimulations et violences, certains habitants de l’immeuble sont beaucoup moins fréquentables que ne le laisse supposer la gravure de leur nom sur la plaque à l’entrée très chic du bâtiment.
Pris par un maelstrom qui le dépasse, l’antihéros de l’histoire tente malgré tout de le chevaucher en s’accrochant aux maigres indices sans savoir s’il les découvre de lui-même ou s’ils lui ont été suggérés.
S'entrelace alors dans une furie d'évènements une découverte de l'amour et de lui-même en tant que sujet agissant.
Deux thématiques, l'une érotique et l'autre picturale (d'où le titre du texte) se développent ainsi tout au long du récit. Celui-ci est écrit dans un style soutenu et volontaire, en recherche d'une musicalité rythmée.
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