Sève brute
Bruno Ay
Nouvelles (à lire dans l'ordre) de 379 000 caractères, 64 000 mots, le livre papier fait 316 pages.
Un vent de frénésie sexuelle souffle sur la ville, partout et à toute heure, dans les rues et les tramways, de la piscine olympique au club de lutte en passant par le dance-floor du Démon et les cuisines d'une très sélect école hôtelière.
"Ça sent le sperme ou c'est moi qui rêve ?", se demande l'un des protagonistes.
Étudiant féru de psychanalyse, lutteurs en rut ou vampires en manque, tous se posent cette question tant la montée de sève est générale, impérieuse et carabinée, souvent brutale.
Des hommes en état de surchauffe maximale s'attirent et s'attisent en se croisant d'une nouvelle à l'autre. Ils se perdent de vue, se retrouvent, s'accouplent, tuent à l'occasion, tissant progressivement un récit choral érotique et sanglant.
Au centre des regards et à la croisée des fantasmes, deux d'entre eux focalisent bientôt tous les désirs : Tim le barman et Zelim l'élagueur...
Rejoignez-nous sur Facebook : Éditions Textes Gais.
