Avant, j’avais une vie rangée. Jusqu’au matin où je me suis réveillé avec le cadavre de ma femme à mes côtés. Alors, mon cœur s’est fermé à la morale et à la compassion. J’avais cru malin de plaider la folie, pensant que qu’on se fait plus facilement la belle en hôpital psychiatrique qu’en taule. J’ai rapidement déchanté. Je devais à la fois retrouver la liberté physique, la santé mentale et la compassion. Mais tro is objectifs, c’était trop ambitieux. On ne peut pas gagner sur tous les tableaux... J’ai dû mettre la morale de côté pour survivre, et trancher dans le vif. Trancher dans le vif... Tel un ressort compressé à mort par l’univers carcéral, ma tension et mon âme allaient se libérer... à mort.
Avec Max Peine se confirme l’énoncé selon lequel la liberté n’est rien sans la libération. Et quand elle explose, c’est encore mieux...