En 1775, au pied des Monts d’Arrée, les paroissiens de La Feuillée se révoltèrent contre la levée abusive de la dîme. Cette fronde enclencha une procédure criminelle à la sénéchaussée de Châteauneuf du Faou, qui dura trois ans, au cours de laquelle plusieurs Feuillantins furent accusés, dont trois emprisonnés fers aux pieds.
Les gerbes soufflées racontent cette histoire, à travers le regard d’une jeune fille, Julienne Bronnec, qui décrypte pour le lecteur les articulations de cette affaire. Cette Feuillantine nous entraîne à partager les événements et les épreuves de sa vie qui s’enroulent autour des années du procès, permettant ainsi de découvrir comment les quévaisiers de la Commanderie Hospitalière de La Feuillée vivaient à cette époque.
Ce roman est construit à partir d’archives et de recherches historiques. Il tente de donner une évocation vivante mais aussi exacte que possible du contexte réel. L’affaire des gerbes soufflées était oubliée, elle est ainsi révélée dans son intégralité.