Arts premiers dans les musées de l’Europe du Nord-Ouest (Belgique, France, Pays-Bas)

Auteurs : ,
Contributeurs

Chang Ming Peng (Éditeur)

Thomas Beaufils (Éditeur)

Publication : 05/11/2018
Langue : Français
Éditeur : Publications de l’Institut de recherches historiques du Septentrion
Collections : Histoire et littérature du Septentrion (IRHiS)
ISBN : 9782490296293
Catégories : Histoire / Europe / Général

Les arts premiers semblent n’avoir été représentés que rarement dans la peinture ou la littérature du Moyen âge à la fin du 18e siècle. Difficile à attester, il est cependant certains que des sculptures et objets « exotiques » faisaient bien partie de la cargaison des navires marchands européens. Les pièces les plus fragiles, celles en bois, ont souvent disparu victime du temps, alors que les ivoires font partie des artefacts les mieux conservés parmi ces artificialia : « Les collections ethnologiques, incluses dans ces lieux, ont rarement bien survécu. De temps à autre des écrits, postérieurs en gardent trace. Ainsi le fils d’André Tiraqueau, ami et protecteur de Rabelais, détenait une collection africaine du début du siècle, mais perdue depuis. Quelques années plus tard Charles le Bold rechercha et acheta des pièces africaines en 1489, à l’embouchure du Congo, pour le compte du roi du Portugal. Parmi elles se trouvaient des sculptures en ivoire et des étoffes en fibres végétales. Il apparaît quasiment impossible de connaître la date d’arrivée en Europe » indique Josette Rivallain, maître de conférences au Muséum national d'histoire naturelle (« Cabinets de curiosité, aux origines des musées », Outre-mers, 2001, Volume 88, p. 20). Repérer la mention d’objets ethnographiques dans les archives de cette période n’est guère plus simple, la provenance géographique de ces objets hétérogènes amassés pèle mêle n’étant souvent pas indiquée. Un des cabinets de curiosités les plus connus est celui du physicien hollandais Bernadus Paludanus (1550-1633) qui constitua une collection d’ethnographie africaine en 1580 à Enkhuizen aux Pays-Bas. La réflexion sur les artefacts non occidentaux prit une nouvelle envergure/dimension au début du 19e siècle. On assista alors à la naissance d’un changement de regard vis-à-vis de ces objets qui désormais furent classés et décrits par leurs possesseurs.

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