Probablement Toi (Teaser) — Ebook

Jeune éditrice active au cœur de la magnifique ville de Londres, Léonie Mancini a enfin la vie dont elle rêvait. Ici, elle n’est plus invisible comme elle a pu l’être toute son enfance et pendant ses études. Fini la jeune fille effacée, elle est sur le point de s’épanouir, et dans tous les domaines ! D’autant plus qu’elle vient de rencontrer le premier écrivain dont elle va devoir s’occuper en totale autonomie : Liam Davies. Aussi sexy que talentueux, il est très difficile de résister à son sourire à fossettes.

Et le pire, c'est qu'il la drague ! Léonie succombera-t-elle au risque de compromettre sa carrière ?

Découvrez ici les premiers chapitres de Probablement Toi !

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Rapidement, je m’autorise à évaluer la personne qui se tient devant moi. Je dois bien avouer qu’il est extrêmement séduisant, avec cette fine barbe brune de quelques jours. Sa chemise, d’un blanc immaculé, est coincée dans un pantalon à pinces bleu nuit. Les premiers boutons en sont défaits, et les manches sont retroussées, laissant apparaître d’innombrables dessins encrés sur sa peau. Il arbore le style homme d’affaires décontracté.

Sexy.

Rien que le prix de sa montre doit bien valoir six mois de mon salaire. Mes yeux remontent vers son visage. Il a des traits fins, mais un air enfantin est collé sur son visage. En revanche, ses yeux sont d’un brun profond, très attrayant. Soudain, je le surprends à me détailler à son tour. Nous nous examinons l’un l’autre, sans dire un mot. Ce moment commence à devenir bizarre. Il est temps d’interrompre ce silence gênant qui menace de s’installer. C’est donc le plus professionnellement possible que je prends la parole pour me présenter :

– Bonjour, je suis Léonie Mancini, dis-je avec aplomb et assurance.

– Bonjour, Liam Davies.

Je prends la main qu’il me tend. Lorsqu’il la serre avec fermeté, la chaleur de sa paume déclenche un courant électrique qui irradie mon corps. J’ai l’impression que le rouge est en train d’envahir mon visage. Soudain, l’idée d’avoir mis du fond de teint ce matin me paraît brillante.

– Enchantée de faire votre connaissance, monsieur Davies. Je vous en prie, entrez !

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