Miette a neuf ans quand son père meurt d’alcoolisme et de désespoir, après la disparition tragique de l’un de ses jumeaux. Dès lors, sa mère réserve son affection au survivant, Réos, délaissant sa fille – sauf lorsqu’il s’agit de la battre ou de lui reprocher d’exister : là, Lilith sait se rappeler à son souvenir. Quant à Réos, il ne songe qu’à la violer.
Sauvée par les services sociaux, Miette semble trouver à l’adolescence le répit qu’on lui a toujours refusé. En épousant Boaz, elle croit être définitivement sortie du cauchemar. Mais n’est-elle pas plutôt tombée entre les griffes d’un nouveau manipulateur ? Il lui faudra toute la force de son caractère pour devenir enfin la femme debout que son parcours chaotique lui refusait d’être depuis la disparition du seul homme qu’elle ait jamais vraiment aimé : son père.
Le Visage lisse entraîne le lecteur dans un huis clos familial bouleversant, où Miette n’est pas la seule à être malmenée par le destin.