« Au temps de M. Partouneaux les maçons venaient par bandes de quinze ou vingt individus, sous la conduite d’un chef, maître compagnon ou entrepreneur, qui se chargeait des frais de voyage, de l’entretien et de la nourriture pendant toute la campagne, et payait à chacun une somme fixée d’avance et variant de 150 à 300 francs après neuf mois de travail.
Ce système était essentiellement moral. Il garantissait les profits et les fixait ; il encourageait la bonne conduite en ce qu’il ne laissait à l’ouvrier que de minimes sommes à sa disposition jusqu’après son retour. Il empêchait les déplacements aléatoires, il unissait enfin les expatriés par les liens d’une solidarité secourable.
Sous l’influence du dépeuplement qu’a provoqué le morcellement et qu’a déterminé la construction des fortifications de Paris, cette entente a disparu. On n’en trouve plus trace que chez les tuiliers qui fréquentent le Berri et le Forez. Mais les maçons se sont éparpillés, et s’ils voyagent encore par bandes, c’est que les mêmes époques les amènent et les renvoient. »
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