Tilmann arrive au terme de ses aventures. Comme dans une quête dont il aurait ignoré l’objet, la fin du périple semble le ramener à son commencement. Dans ce monde nouveau de la première Renaissance, où la terre est devenue ronde et sans bords, on découvre que voyager loin vous fait revenir à votre point de départ. Mais cette vérité, qui vaut pour la distance, vaut-elle pour le temps ? Celui-ci est-il semblablement circulaire ? Est-il possible de revivre ce qui a été vécu, pour tenter de prendre un autre chemin ? Suis-je bien le même si je redeviens ce que j’étais, si je retrouve mes premières amours ? Et l’autre n’a-t-elle pas changé ? Ou pire : si nous sommes bien les mêmes, ne sommes-nous pas condamnés à répéter les mêmes erreurs ? À tourner en rond ?
